En bref
Nous passons une semaine au Grand-Bornand à 1 000 m d'altitude en Haute-Savoie dans le massif des Aravis. Au programme : vin, charcuterie, fromage et randonnée. Nous visiterons aussi la ville d'Annecy. Découvrez que faire en Haute-savoie pour un voyage en famille plein d'aventures.
Cette année encore, nous allons passer nos vacances d'été en France. La situation sanitaire est encore un peu compliquée pour partir à l'étranger : beaucoup de pays imposent encore des quarantaines. De plus Victor qui a maintenant un an et demi est aussi du voyage, autant lui éviter de trop longues distances.
Nous disposons de 2 semaines et avons choisi de les passer à deux endroits différents pour varier les plaisirs. Pour la première, ce sera les Alpes, plus précisément la Haute-Savoie, au Grand-Bornand, puis le sud pour la seconde, à Saint-Rémy de Provence.
Dans un premier temps, nous souhaitions visiter l'Auvergne mais nous ne trouvions pas d'hébergement permettant de rester un peu à l'extérieur (jardin ou balcon). En élargissant notre recherche, nous trouvons via Booking un appartement dans un chalet au Grand-Bornand, légèrement à l'extérieur du village, disposant de 2 balcons et d'une jolie vue. L'endroit peut accueillir une famille de 6, du coup on profite de l'espace.
Il faut savoir que la station de ski du Grand-Bornand est divisée en 2 : d'abord le vieux village à 1 000 m d'altitude, d'où on peut rejoindre le domaine skiable via les télécabines du Rosay et de la Joyère. Puis le Grand-Bornand Chinaillon, à 1 300 m, 6km plus loin, qui est la station « nouvelle » construite à partir des années 50.
Pour cette première journée, nous prenons le temps, le matin, de découvrir le village et ses commerces. Il y a de nombreux restaurants avec terrasse. Cela donne d'autant plus envie que le village est fermé à la circulation en soirée, ce qui permet de profiter du calme des montagnes. Le public ici est très familial, il y a des activités, proposées par l'office de tourisme pour tous les âges. Le village est équipé par exemple d'une piscine, d'une patinoire, de terrains de tennis et d'une air de jeux pour les tout-petits. Il y a aussi du tir à l'arc ou encore du trampoline, et même un manège qui fascine Victor. Après les premières courses, nous mangeons au chalet, avant d'attaquer notre première randonnée.
Direction la télécabine du Rosay située juste à une centaine de mètres du chalet. De là démarrent plusieurs randonnées, dont 2 qui permettent de redescendre au village. Nous prenons celle la plus à l'est, qui alterne entre forêts et pâturages. Si la randonnée est classée « facile », les débuts sont un peu chaotiques : il a beaucoup plu la veille, le chemin s'est transformé en patinoire de boue. Il faut aussi s'habituer au sac de randonnée dans lequel Victor est assis. Mais la vue vaut l'effort. On passe à côté de « La Cascade Mystérieuse », puis dans le village des Nants, entre des chalets plusieurs fois centenaires pour certains. On en profite aussi pour faire une pause goûter au Pont des Romains, un ouvrage qui enjambe le torrent du Chinaillon. Il tire son nom de la proximité avec l'ancienne voie romaine, mais ne daterait « que » du XVe.
De retour au Grand-Bornand on se rend chez l'un des traiteurs (Le Terroir Montagnard) pour préparer l'apéritif. On prend une tome de chèvre du Beaufort, et des saucissons (parfums : myrtilles, nature et Beaufort).
Pour la seconde journée, nous visitons le lac des Confins. Il est possible d'en faire le tour en poussette, ce qui permet d'alterner entre les jours où Victor peut marcher et ceux où il est dans le sac de portage. J'en profite aussi pour reposer mon dos. Le lac est situé après La Clusaz, une station un peu plus grosse que le Grand-Bornand. Comme c'est un jour de marché, on met un peu de temps à traverser le village.
Autour du lac, de nombreuses vaches pâturent au son des cloches qu'elles portent. On en fait le tour et on pique-nique. Ensuite on va prendre un dessert au Chalet du Lac, dont la terrasse surplombe le plan d'eau. Après la pause, on continue la balade sur les hauteurs du lac, c'est plus compliqué avec la poussette mais on s'en sort. On passe également à côté d'une petite ferme où se trouvent des chèvres, des poneys et un lama.
Le soir on se rend à nouveau en haut de la télécabine du Rosay, cette fois en voiture, pour pique-niquer avec le reste du fromage et du saucisson de la veille. On y avait repéré quelques tables. Il n'est pas tard mais on est pourtant seul, j'en profite donc pour prendre quelques photos avec le drone. On admire aussi le coucher de soleil sur les montagnes avant de renter.
Je reviendrais sur place un peu plus tard vers 23 h, pour tenter de prendre quelques photos des étoiles et de la voie lactée (à voir un peu plus bas dans l'article). J'ai en effet un nouvel appareil photo, le Nikon Z5, qui supporte beaucoup mieux les basses lumières et les montées en ISO que mon ancien Canon. Cela me rappelle les nuits en Norvège à chasser les aurores boréales sur les îles Lofoten.
La journée du mardi est dédiée à la visite d'Annecy, il faut environ 40 minutes pour s'y rendre depuis le Grand-Bornand. Nous commençons par une balade dans les Jardins de l'Europe face au lac. On peut y admirer les nombreux pédalos dans l'eau transparente et la vue sur les montagnes en arrière-plan. Nous partons ensuite dans le centre de la vieille ville le long des canaux. On y voit en particulier « Le Palais de I'Île », un ancien château (et une prison) transformé aujourd'hui en musée d'Art et d'Histoire. On se laisse porter par la foule dans les ruelles, c'est le jour du marché et il y a beaucoup de monde. Le midi nous mangeons en terrasse dans un bar à tapas nommé La Verrière.
En début d'après-midi nous montons au Musée-Château d'Annecy, un ancien château fort du XIIᵉ siècle. Il est la propriété de la ville depuis 1953 et alors transformé en musée. Plus tard Victor s'endort dans sa poussette pour la sieste et nous marchons le long du lac, côté est. On passe entre autres devant la plage des Marquisats où beaucoup de gens se baignent. A son réveil, nous retournons aux Jardins de l'Europe où il joue dans les jeux pour enfants quelque temps avant de partir vers le col de la Forclaz.
A 1 147m d'altitude, le col offre une vue panoramique sur le lac d'Annecy. C'est aussi un des points de départ pour les baptêmes de parapente, on assiste à plusieurs départs. Avec le soleil qui commence à se coucher, la vue sur le lac est magnifique. En fin de journée, retour au Grand-Bornand.
La journée du mercredi est assez calme. Le matin on se balade le long du torrent dans le village, on y trempe les pieds, même si c'est gelé. L'après midi on laisse Victor jouer sur le balcon du logement, on lui a monté une petite piscine avec les bassines à linge, il semble bien s'amuser.
En fin d'après midi, nous remontons au Chinaillon. Depuis le parking de la télécabine nous prenons la route qui monte vers le bar/restaurant L'Ancoly, et on poursuit le chemin en direction du lac de la Cour (environ une demi-heure de marche entre les deux points). C'est l'heure où les vaches sortent des étables pour rejoindre les pâturages, Victor est impressionné de les voir de si près.
Le soir, nous mangeons au restaurant, nous avons choisi La Pointe Percée qui est aussi un hôtel. C'est très bon, on prend des spécialités du coin (fondue et croziflette).
Une de nos amis, Claire, est pâtissière et travaille pour la saison dans un restaurant à Megève, on décide de se retrouver à mi-chemin à Flumet. Le village est assez petit mais dispose d'un plan d'eau où se baigner. Encore une fois c'est plutôt Victor qui se baigne, nous on y met tout juste les pieds. Le midi nous mangeons dans un des restaurants du village, c'est bon mais l'accueil n'est pas terrible, clairement Victor et sa poussette ne sont pas vus d'un bon œil... Pas grave on ne s'attarde pas.
Comme Claire travaille l'après midi, nous repartons vers le col des Aravis d'où vous aurez une belle vue sur le Mont-Blanc. On en profite pour faire une petite randonnée avec un arrêt à la ferme pour le goûter. On y mange de bons yaourts faits sur place, ils vendent aussi du fromage et l'accueil est très sympathique. Malheureusement je n'arrive pas à retrouver le nom du lieu. C'est quelques centaines de mètres après le parking, à peu près ici (lien Google Map).
Pour cette dernière journée nous partons faire une randonnée au col de la Colombière. L'objectif était de monter jusqu'au lac de Peyre à presque 2100 m, soit un dénivelé de +450 m. Il fait assez chaud et Victor remue pas mal dans le sac de randonnée, donc sans plus de suspens : nous n'arriverons pas jusqu'au bout ! Mais ce n'est pas grave, la vue panoramique sur la chaîne des Aravis est magnifique même sans arriver au sommet. On pique-nique à mi-parcours avant de faire demi-tour.
Le soir, nous retournons pique-niquer au même endroit que le lundi soir : au Chinaillon, ce qui conclut cette semaine en Haute-Savoie avant de partir en Provence pour notre seconde semaine de vacances. N'hésitez pas à poser vos questions ou remarques en commentaire, et à bientôt.
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