En bref
Arrivés en Islande, nous récupérons le van chez Kuku Campers à Hafnarfjörður. Puis nous partons camper à Grindavik.
Bienvenue sur le premier article dédié à notre roadtrip en Islande. Nous avons choisi d'écrire un article par jour, ce qui fera 11 articles au total. En bas de chaque page, vous pourrez passer à la journée suivante. Nous partons donc de Paris pour un roadtrip de 11 jours en août 2016, nous sommes deux : Sandrine et Geoffrey. Il s'agit de notre premier séjour en Islande, nous aurions aimé avoir quelques jours de plus mais nous décidons quand même de tenter le tour de l'île par la route circulaire 1.
Arrivés à l’aéroport de Keflavik, le paysage est surprenant : il n’y a aucune verdure, seulement un grand champ de lave. On prend un ticket de bus au comptoir de l’aéroport. Le ticket chez Flybus+ coûte 2 200 ISK par personne pour l’aller, soit environ 16 euros. Il faut 45 minutes pour aller de l’aéroport à Reykjavik, la capitale de l’Islande. La compagnie nous emmène à Hafnarfjörður, une ville située à 10 minutes au sud de Reykjavik pour récupérer le van Kuku Campers qui nous servira de voiture/lit/cuisine/plein d’autres choses pendant notre séjour en Islande. Chaque voiture a un graffiti sur le côté, pratique pour se reconnaître sur la route, sur la nôtre est peint «The Ram» : le bouc.
Pour info, vous trouverez Kuku Campers au 21 Flatahraun à Hafnarfjörður. Pour 11 jours en Islande, la location du van s’élève à 1600 euros en haute saison, comprenant quelques suppléments : deux sacs de couchage, un barbecue, une glacière.
Nous en profitons pour faire quelques courses : un supermarché Bonus se trouve tout près du Kuku Campers, c’est une des grosses chaînes en Islande, pour 5092 ISK environ, nous faisons des provisions pour les deux premiers jours.
Si vous louez une voiture, via le site road.is vous trouverez l'état des routes en temps réel sur cette carte (goudronnées ou en terre, ainsi que la vitesse du vent). Vous pouvez aussi vous déplacer en bus, découvrez le réseau ainsi qu'un simulateur d'itinéraire sur le site de Straeto.
Comme l’avion avait plus d’une heure de retard (apparemment c’est assez courant sur le vol France-Islande), nous reportons à la fin de nos vacances en Islande la visite de Reykjavik et partons directement pour le Blue Lagoon. Mais l’employé à l’entrée nous explique qu’il fallait réserver notre billet par internet, il n’y a déjà plus aucune place avant une semaine. Tant pis, nous nous contenterons des bains naturels à Mývatn et des sources d’eau chaude dans la nature.
Le Blue Lagoon est une des experiences les plus populaires d'Islande, cependant les prix sont assez élevés et il faut souvent réserver bien à l'avance.
A l'intérieur, l'eau est entre 37°C et 40°C, elle est entierement régénérée toutes les 40h donc pas de soucis d'hygiène. Si vous ne savez pas nager, pas de problème, vous aurez pied presque partout. En plus du bassin avec sa cascade, vous aurez également accès au sauna et au hammam. Au Blue Lagoon l'eau semble laiteuse, cela est dû à l'activité géothermale, elle est forte en silice, algues et minéraux ce qui lui prête des effets bénéfiques pour la peau.
Faut-il le faire ou pas, à vous de décider. Nous avions prévu d'y aller, mais un système de quota par heure a été installé pour réguler l'affluence et ce n'est pas une experience que nous regrettons aujourd'hui. Nous nous sommes bien rattrapés ailleurs. Ce système de filtrage est une bonne chose, si vous décidez d'y aller, vous êtes assurés de ne pas vous retrouver les uns sur les autres, un bon point pour conserver le côté relaxant des bains et le cadre idyllique. Les prix commencent à 50€, comprenant l'entrée, un masque à la silice, une serviette et une boisson au bar. Si vous souhaitez, il existe d'autres formules plus chères avec plus de services et même un restaurant : le Lava.
Finalement, nous nous posons au camping de Grindavik, puis premier barbecue et balade sur le port. Prix du camping : 1300 ISK par personne. Dû à l'inclinaison et à la rotation de la terre vous n'aurez que quelques heures d'ensoleillement l'hiver et des journées interminables l'éte. À la mi-août, date de notre voyage, le soleil ne se couche que quelques heures et pas complètement, ces nuits clairs sont appelées «nuits blanches».
Prenez ceci en compte lorsque vous réservez un voyage pour l'Islande : en hiver, le temps d'ensoleillement étant limité, vous ne ferez pas beaucoup d'activités, alors qu'en été, vous pourrez profiter des sites naturels très tôt le matin et très tard le soir. Vous pourrez ainsi éviter les heures de grandes affluences. Dans les deux cas, la lumière rasante ravira les amateurs de photographie.
C'est étrange de s'endormir alors qu'il fait encore jour, mais le voyage nous a fatigués et nous nous endormons finalement rapidement. Posez-nous vos questions en commentaire, ou passez à la journée suivante ci-dessous.